Warriors, Tome 1 : Défaillir

Auteur : Andy Whou
Maison d’édition : Editions Milo
Service presse

Romance M/M – Sport – Université – Basket-ball – New Adult – Enemy to lovers

Lorsqu’il quitte Bordeaux pour revenir à Toulouse, Aurélian s’attend à devoir tout recommencer. Qui dit nouvelle université dit nouvelle équipe de basket-ball à intégrer, nouveaux coéquipiers, et surtout, nouvelle saison à mener pour espérer remporter le championnat. Pourtant, il est surpris de retrouver chez les Warriors un visage bien connu de son enfance : Léonard Legrand. Lequel aurait pu faciliter son intégration si seulement les années ne l’avaient pas transformé.

Preuve en est que Léo n’hésite pas à considérer Aurélian comme un rival plutôt que comme un véritable coéquipier. Entre eux, l’animosité est immédiate et la tension monte, d’autant qu’Aurélian est convaincu que la haine que lui voue Léo cache quelque chose de plus profond. Mais quoi ? Il semblerait que de terribles démons habitent le talentueux et taciturne capitaine des Warriors.

Aurélian compte bien mettre tout en œuvre pour répondre à cette question. Mais le temps presse, car si rien ne change, c’est toute l’équipe qui risque d’être mise à mal, tout comme leur rêve de victoire.

Découverte de l’auteur.

Ici, nous sommes immergés dans l’univers du basket, sujet assez peu vu dans mes lectures, je dois bien l’avouer. Très rapidement, j’ai pu constater que l’auteur maîtrisait son sujet. Les parties consacrées au sport en lui-même sont détaillées, permettant ainsi au lecteur de suivre les actions de jeu comme s’il se trouvait devant sa télévision ou au bord du parquet. J’ai apprécié cet aspect, dans la mesure où je ne connais rien à ce sport. J’ai pu suivre le côté sportif de ce roman sans aucune difficulté. C’est à mon sens le gros point fort de cette lecture.

L’auteur a choisi de développer une relation enemy to lovers. Cet aspect est respecté à la perfection, la relation entre les deux héros est très chaotique dès le départ. L’aspect « enemy » est absolument inratable.

J’en viens maintenant à vous parler de Aurélian et Léonard.

Je commencerai par mon chouchou, Aurélian. Étudiant bordelais, il arrive à Toulouse suite à un transfert. Il intègre l’équipe universitaire de basket et y retrouve une vieille connaissance : Léonard.

J’ai beaucoup aimé Aurélian. Son personnage est doux et calme, même s’il ne se laisse pas faire. C’est le camarade parfait. Soucieux de son équipe, il n’hésite pas à se mettre à son service ou à se « sacrifier » pour elle. Jovial, il est toujours de bonne humeur. Mais il est aussi le souffre-douleur du meneur de jeu de l’équipe. Convaincu que ce dernier se débat avec ses propres démons, il est prêt à l’aider quoique cela puisse lui coûter. Aurélian a le cœur sur la main et sa personnalité en fait un personnage hyper touchant.

Léonard, lui, est son total opposé. Imbu de lui-même, taciturne et égocentrique, il n’accepte aucune critique. Quand Aurélian débarque dans l’équipe, il ne voit en lui qu’une menace… Pour être honnête, j’ai trouvé Léonard exécrable. Page après page, j’ai bien compris que son caractère avait été façonné par les épreuves qu’il avait traversées. Mais si ces dernières peuvent expliquer qu’il soit plus endurci que ses camarades, cela n’excuse en rien la méchanceté gratuite dont il fait preuve. L’auteur a voulu créer du suspens en faisant de son passé un véritable mystère, mais pour moi c’est loupé et a eu l’effet inverse. Trop de trop pour moi… Tout comme le personnage de Léonard, trop dans les extrêmes qui, au lieu d’attirer ma sympathie, m’a poussé à ne plus le supporter.

À vouloir trop en faire, cela a desservi le roman. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à entrer dans le roman à cause de cela. De même, le changement radical de comportement de Léonard à trois chapitres de la fin est pour moi incompréhensible. Ce revirement intervient comme un cheveu tombe sur une soupe. Quel était le but ? Je le cherche encore.

Malgré les questions qui sont restées en suspens quand j’ai fini ma lecture, je me suis sentie soulagée d’avoir fini. Je n’ai pas été convaincue par ce roman, et ce, malgré un style fluide et agréable. Pour moi l’aventure s’arrêtera là.

Je vous invite tout de même à vous faire votre propre avis.

La maîtrise du côté sportif du roman

Le choix d’une relation « enemy to lovers »

Le personnage de Léonard trop extrême dans son comportement

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