La Chaleur d’un foyer

Auteur : Eva C. Kerlayn
Maison d’édition : Auto-édité
Lecture plaisir

Famille – Homoparentalité – Sans-abri – Romance M/M – Feel good

Sam n’a jamais eu de chance dans la vie : jeté du foyer familial à 18 ans, il est devenu sans-abri à la suite d’un licenciement économique survenu dans le restaurant où il était salarié depuis des années.

Trois ans plus tard, il se bat pour rester un minimum dans le système. Alors, quand on lui propose d’être garçon au pair, il saute sur l’occasion.

Mais s’occuper quotidiennement d’une chipie de six ans n’est pas facile. Et ça l’est encore moins, quand on doit cohabiter avec un patron si attirant.

En choisissant Sam pour l’éducation de sa nièce, David n’a pas imaginé combien sa petite routine allait changer. Lui qui s’était plongé dans son travail et accordait tout son amour et son attention à sa nièce depuis le drame familial qui a bouleversé sa vie, voilà qu’un inconnu illumine de nouveau sa vie.

Le destin offre une nouvelle chance à ces deux hommes que la vie a blessés. À eux maintenant de ne pas la laisser filer. Après tout, ne dit-on pas que le bonheur est à portée de main ?

La couverture et le résumé de ce roman m’ont attirée. Malheureusement, c’est bien là les seuls points positifs que j’ai pu trouver à cette lecture une fois que j’ai terminé. C’est d’autant plus dommage que l’auteur avait les bases pour nous livrer une histoire toute mignonne.

Très rapidement, le style de l’auteur m’a gênée. Des tournures de phrases lourdes, une orthographe et une syntaxe approximatives ont eu raison de raison. À cela se sont ajoutées des incohérences.

Clara, qui est censée avoir 6 ans, est ici présentée, grâce aux descriptions de l’auteur, comme une enfant de 3 ans, et ce sans compter sur son attitude. En lieu et place d’une enfant un peu vive et remuante, nous subissons les caprices d’une petite peste mal élevée.

À l’identique, je me vois mal parler de mes problèmes de conception et autres problèmes de couple avec mon patron, même si ce dernier est sympathique. Il y a une certaine distance à respecter, surtout sur son lieu de travail. Et que dire de l’oncle qui, dans une vaine tentative de reprendre sa nièce sur une formulation de phrase, lui en donne une autre tout aussi fausse ? Pour moi, l’auteur m’a achevée en commençant une de ses phrases par « Si on voudra… ». À croire qu’il n’y a pas eu de bêta lecture sur ce roman.

Bien sûr, je n’insisterai pas sur l’attitude de Sam. L’auteur, de par ses descriptions et autres remarques, obtient exactement l’inverse de l’effet escompté et le fait passer pour un profiteur voire pire.

J’ai également trouvé que le roman manquait de développement et que les évènements s’enchaînaient trop vite, comme s’il y avait une urgence dans l’intrigue.

Vous l’aurez compris, cette lecture est une grosse déception pour moi. Un gros manque de travail de la bêta est évident et aurait pu éviter tous les écueils annoncés plus haut.

– La couverture du roman

– Le résumé

– L’accumulation d’incohérences

– L’enchaînement trop rapide des évènements

– Une syntaxe et un français trop approximatifs

– Le style de l’auteur

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