Je m’appelle Arthur

Auteur : Eston Slatter
Maison d’édition : Homoromance Editions
Service presse

Littérature gay et lesbienne – Premier amour – Young Adult – Romance M/M

Arthur est un adolescent sans souci. Coincé entre sa mère, ses études et le sport, il ne laisse aucune place à la fantaisie. Pourtant, sa vie va être bouleversée. Il s’avoue aimer les garçons et tombe amoureux de Malo, fils de bonne famille, mais aussi, et en même temps, de Enzo, le petit caïd de cité. Ses amours contrariés le torturent et le jettent dans le désarroi. Alors qu’il rencontre la haine qui le conduit à l’hôpital, il rencontre Jeremy. Il en tombe éperdument amoureux. À dix-sept ans, le bel Arthur entre dans le monde des adultes grâce à l’amour, mais va-t-il pouvoir se détacher de sa mère et se délier de ses amours passés ?

Le résumé de ce roman m’a attiré et c’est la raison pour laquelle je l’ai demandé en service presse.

Si je dois garder un point positif à ma lecture, c’est l’idée de base du roman. Suivre l’apprentissage de l’amour d’Arthur, ses questionnements sur sa sexualité, ses doutes et ses découvertes m’a plu. Malheureusement, c’est bien le seul point positif à cette lecture.

Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Que ce soit Arthur ou ses différents prétendants, aucun n’avait de charisme. Leur façon de parler ou de se comporter s’apparentait plus des préados qu’à un adolescent des et des jeunes adultes. Car oui, il est question à chaque aventure d’Arthur, d’un compagnon âgé de dix-huit à vingt-cinq ans alors que lui n’en a que seize, dix-sept à la fin du roman.

L’absence de travail éditorial, le style de l’auteur et l’accumulation d’incohérences ont eu raison de moi.

Je ne m’explique toujours pas comment un infirmier, en service, peut comparer la taille de son sexe avec celui de son patient alors qu’il lui prodigue des soins, ou comment on peut tomber amoureux après un simple baiser. À douze ou treize ans, ça se comprend, mais à plus de vingt ans, non, ce n’est pas concevable. Comment une mère peut-elle accepter que son fils de dix-sept ans aille vivre chez son petit-ami de vingt-trois ans ? Comment une personne blessée au dos et à la jambe, qui boite peut-elle porter son compagnon sur le dos, batifoler dans la mer et être incapable de nager deux jours plus tard ? Et ce n’est là qu’un échantillon de ce qui m’a dérangé dans ce roman.

Page après page, l’auteur a utilisé le terme « faire l’amour » à tout bout de champ et surtout dans des situations qui à mon sens ne le justifiaient pas. Au final, cette expression a perdu toute sa saveur à force de l’employer à tort et à raison.

L’auteur a voulu enrichir son style en employant des termes recherchés, encore faut-il que ce soit à bon escient…

Je passe sur les coquilles et les erreurs de concordance des temps. Quant au style, j’ai cru au départ que le roman était écrit par un adolescent.

Il est évident qu’avec un travail éditorial de qualité, ces écueils auraient pu être évités. Ainsi, le roman aurait eu toutes ses chances, car il a un gros potentiel.

Cette lecture est une grosse déception pour moi.

– L’idée de base de l’histoire

– Le style de l’auteur

– Le manque de travail éditorial

– L’accumulation d’incohérences

– Les personnages

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