Sans façon

Auteur : Belinda Bornsmith
Maison d’édition : Editions Cyplog
Service presse

New Adult – Romance M/M

Kory

Hot. Sexy. Beau à se damner.

Ce sont les mots qui me viennent direct à l’esprit lorsque je croise pour la première fois, dans l’ascenseur, le nouveau locataire qui vient d’emménager dans l’immeuble où je vis. Au même étage que le mien, en plus. En revanche, le gars n’est pas franchement des plus ouverts. Un euphémisme !

Spontané et bavard, je sais que je devrais renoncer à mes tentatives de l’aborder, mais c’est mission quasi impossible : jamais un mec ne m’a autant attiré. Alors, quand je le surprends un soir à rouler une pelle à un type, il m’est difficile de contenir mes espoirs. Même les plus stupides.

Et j’en ai un paquet.

Un jour, une erreur de boîte aux lettres va me donner un sacré coup de pouce. Une chose en entraînant une autre, bientôt, je brûle tout simplement de découvrir Tyron, l’homme complexe qui se cache derrière cette façade d’ours mal léché.

Tyron

Putain ! C’est qui ce mec qui me gonfle les matins dans l’ascenseur ?

Kory, Tyron, ils n’auraient pu être plus différents. Pourtant, cela pourrait bien fonctionner entre eux… et même sacrément…

Écrire cette chronique est pour moi difficile. En effet, je me dois d’être honnête envers vous, mais livrer un avis très négatif sur une lecture est toujours délicat.

Vous l’aurez compris, j’ai été déçue par ce roman. À mon sens, le principal problème repose sur les personnages principaux.

Nous rencontrons en premier lieu Kory. Étudiant gay, jovial et sympathique, il vit dans un petit immeuble avec son chat. Il a le plaisir de voir emménager un nouveau voisin et c’est là que l’auteur m’a perdue. À partir du moment où Kory pose les yeux sur ce nouvel habitant, nous assistons à une litanie de « il est trop sexy », et ce quoique fasse l’intéressé. C’est mignon les deux premières pages, au bout de quelques chapitres, ça devient lassant. Malheureusement, cette attitude perdure jusqu’à la fin du roman. En lieu et place d’un étudiant, j’ai eu la sensation de suivre les pensées d’une adolescente en pleine poussée d’hormones.

Que dire de Tyron ? Dès son apparition, son personnage n’a pas remporté tous les suffrages me concernant. Au fil des pages, ma première impression s’est confirmée. Je ne sais pas ce qui a loupé, mais je n’ai rien vu chez lui de torride, touchant ou autre. Si l’auteur a cherché à en faire un personnage torturé par son passé, je n’ai rien perçu de cela. Il m’est plus apparu comme un pseudobad boy que comme un homme percutant. Les seuls passages qui redorent son blason sont ceux où il échange avec Pok. J’ai aimé le Tyron que j’ai vu à ces moments-là.

Le résumé donnait envie avec un pitch, certes prévisible, mais qui annonçait une histoire sympathique. Malheureusement, je n’ai rien eu de tout cela. J’ai trouvé le roman sans grand intérêt. De même pour les scènes de sexe qui m’ont laissée de glace. L’auteur a accumulé les termes « techniques » propres au sexe gay, me donnant plus l’impression de lire un manuel pratique qu’une romance.

Ma lecture terminée, je n’ai pas trouvé ce que j’espérais trouver à la lecture du résumé.